Voici certaines des cartes du probatoire nouveau format de la session de printemps qui vient de se dérouler dans le massif du Jura ce 24 avril 2024.
Ce que l'on peut dire de cette épreuve
L’épreuve comportait 19 balises.
Il fallait poinçonner 3 balises avant de se rendre à la première porte horaire balise n°4.
La deuxième section était la section physique, de la balise 4 à la balise 12. Cette section, faite pour juger des compétences physiques des candidats, doit faire un D+ entre 1000m et 1200m sur une distance linéaire relativement courte, 4 à 6km. 50% de cette section est censée se faire hors sentier.
La troisième section était la section visant à apprécier les compétences des candidats en orientation plus technique, de la balise 12 à la balise 19. Cette section est censée, d’après l’arrêté de décembre 2023, se faire « principalement hors sentier » et la moitié des balises sont « positionnées hors lignes directrices ».
La quatrième et dernière section était la section « aisance en terrain technique montagnard », de la balise 19 à l’arrivée.
Mes commentaires
L’épreuve s’est déroulées sur une superficie relativement réduite par rapport à d’autres examens précédents. Sur le terrain, c’était un joyeux imbroglio de balises, certaines trés proches les unes des autres. Les candidats se croisaient à de nombreuses reprises dans différents sens.
Pour la section physique, il a fallut plus de 4 à 6km, comme stipulé dans l’arrêté, pour obtenir 1000m de D+. Sur le papier, on est plutôt à une dizaine de kilomètres linéaires qu’à 4 ou 6.
Au dire des candidats, la présence relativement abondante de neige sur la partie physique les a avantagés, dans le sens où ils ont pu courir ou glisser sur des portions de descentes un peu techniques qui auraient demandé plus d’attention et moins de vitesse si elles n’avaient pas été enneigées.
La partie « technique orientation » a l’air, sur le papier, plus facile que d’habitude. Le fait d’être cantonné sur des pistes de ski y est certainement pour quelque chose.
Le fait d’être sur une station de ski pour la totalité de l’épreuve permet d’avoir de gros repères et de bonnes lignes directrices. Le hors sentier était quasi inexistant, si l’on considère que marcher sur une piste de ski n’est pas vraiment du hors sentier et ne représente pas de difficultés de progression.
En résumé, pour un nouveau format qui pouvait paraitre plus exigeant, on se retrouve, en tout cas sur ce parcours, avec une épreuve plutôt plus facile qu’avant.
Exemples de parcours
Vous trouverez ci-dessous 4 exemples de parcours qui ont été suivis pas des candidats.
Je n’ai pas les temps de tous les parcours mais globalement ça tourne autour des temps ci-dessous (temps hommes) :
PH 1 – 48′ – 58′ (balise 4)
PH2 – 2h50′ – 3h24 (balise 12)
PH3 – 1h26′ – 1h45′ (balise 19)
terrain technique montagnard – 19′ -27′
(Je ne sais toujours pas pourquoi il y a un temps mini et un temps maxi, puisque sur l’arrêté pour la section terrain technique montagnard il n’y a qu’un seul temps : 10′ au km effort pour les hommes et 11′ pour les femmes, pas de mini ou de maxi…)
Les traits bleus continus sur la carte indiquent les parties d’itinéraire jalonnées, à suivre obligatoirement.
Merci pour ce retour, très instructif.
Effectivement cela avait l’air finalement plus facile que les anciens probas, et la neige qui devait être une contrainte ne l’était pas vraiment. Tant mieux pour les candidats. Le taux de réussite a donc dû être élevé.
De toutes manières (je suis dans le cursus actuellement), l’UF estivale et l’UF hivernale sanctionnent à nouveau +++ la CO, et selon les formateurs ils peuvent être intransigeant sur ce domaine. Donc le niveau de CO des stagiaires fini par être lissé durant le cursus.
Merci en tous cas pour ce retour, c’est toujours bien de voir comment évolue notre diplôme.