Le matériel de sécurité

1 - Le DVA

Le DVA est indissociable de la pelle et de la sonde. Les dernières générations d’appareils sont numériques et compatibles avec la plupart des anciens modèles analogiques émettant sur la fréquence 457KHz. Selon les appareils, la détection d’un émetteur est signalée à l’utilisateur de deux façons :

  • DVA analogique : Le DVA récepteur émet un signal sonore (et/ou lumineux) qui s’intensifie lorsqu’il s’approche du DVA émetteur ou qu’il s’oriente vers lui.
  • DVA numérique : Le DVA récepteur traite et restitue l’information sous forme d’indication de direction, de distance et, selon des modèles, de nombre de victimes. Les technologies actuelles proposent des appareils munis d’une troisième, voir d’une quatrième antenne qui permettent de rendre la localisation d’un émetteur indépendante de sa position dans l’espace.

Attention aux interférences entre DVA et masses métalliques qui, selon les modèles, diminuent fortement les qualités d’émission et de réception des appareils. Les appareils électroniques (dont les téléphones portables) peuvent également perturber gravement les appareils en mode recherche. Il convient de les éteindre ou de les tenir à distance pendant la recherche.

Pour des raisons évidentes d’efficacité les appareils numériques mono antenne sont aujourd’hui à proscrire. Les appareils analogiques ont quant à eux été retirés du marché et nous vous déconseillons de vous en procurer.

Pour un usage professionnel un DVA doit être performant (3 antennes), adapté à la recherche multi-victimes (capacité à isoler plusieurs victimes), d’une bonne portée utile (minimum 40m en données constructeur), d’une autonomie minimum de 200 à 300 heures en émission, d’un indicateur d’usure des piles, simple d’utilisation et doté d’un écran lisible en toutes circonstances.

Pour en savoir plus, je vous recommande la lecture de ce document de l’ANENA sur le sauvetage lors d’une avalanche, la technique de recherche, l’utilisation du DVA.

1-1 - Protocole de vérification du DVA avec votre groupe : le "double-check"

La vérification du fonctionnement des DVA des personnes de votre groupe est indispensable dés le départ de chaque sortie en milieu enneigé. Le protocole de vérification varie en fonction de l’activité pratiquée et du niveau d’expertise de chacun. 

Objectifs du test :

  • Vérifier l’état des piles de chaque DVA
  • Vérifier que chaque participant sait permuter son DVA sur les modes « Emission », « Recherche » et « Arrêt ».
  • Vérifier que chaque DVA fonctionne en mode « recherche » (réception)
  • Initier sommairement chaque participant à la recherche monovictime
  • Vérifier que chaque DVA fonctionne en « émission » au moment du départ
  • Vérifier que chaque DVA est bien porté sous une couche de vêtement au moment du départ

Mise en place du test :

Etape 1 : Le leader vérifie participant par participant que chacun dispose d’un DVA avec des piles chargées et qu’il sait le commuter dans les trois modes.

Etape 2 : Le leader aligne les participants, leur demande de commuter leurs appareils en mode « recherche » (réception) et de lever le bras tant que leur DVA continue de biper. 

Etape 3 : Le leader s’éloigne de son groupe sans les perdre du regard et s’arrête quand tous les bras sont baissés.

Etape 4 : Le leader leur demande de le rejoindre à son signal, un part un, en regardant les indications données par leur appareil. Quand chaque participant se présente devant lui, il lui demande de permuter son DVA en mode « émission » et de le placer sur sa première couche de vêtements. Il lui demande ensuite de continuer à avancer jusqu’à la zone d’attente prédéfinie.

Etape 5 : Une fois que tous les participants sont passés, le leader les rejoint en vérifiant le mode « émission » de chacun. Il regarde si aucun DVA n’est apparent puis commute son appareil en position « émission » et le place sous ses vêtements.

La randonnée peut alors commencer…

2 - La pelle à neige

C’est le complément indispensable du DVA et de la sonde. Le temps de recherche des victimes a été énormément raccourci par l’utilisation de DVA performants. La phase de dégagement devient donc celle qui est la plus longue. Elle doit être optimisée notamment avec l’emploi de pelles à neige performantes et d’une technique adaptée.

  • Le godet : Il doit être large pour plus d’efficacité. Son bord d’attaque doit être agressif et tranchant pour pouvoir tailler des blocs dans de la neige dure. La partie supérieure doit permettre d’appuyer sur le bord horizontal avec le pied. Les godets en plastiques sont à proscrire car ils sont trop fragiles et pas assez tranchant en neige dure.
  • Le manche doit être télescopique pour pouvoir rentrer dans le sac et être suffisamment long une fois monté. Les manches trop courts sont peu efficaces. Idéalement l’articulation « manche/godet » doit être résistante et articulée ou disposer de deux positions : l’une dans l’axe et l’autre à 90° (pelle-pioche).

3 - La sonde

La sonde est le troisième élément indispensable pour réaliser une recherche de victimes d’avalanche performante. Une sonde efficace et de qualité doit répondre aux critères suivants :

  • Longueur minimum de 2m40.
  • Mise en tension par un câble ou un lien rigoureusement statique (corde kevlar).
  • La plus rigide possible. La rigidité est amenée par le diamètre des brins métalliques.
  • Rapide et facile à monter.
  • Robuste et fiable.

De nombreuses sondes commercialisées ne répondent pas à ces caractéristiques : trop courtes, trop fragiles, équipées de liens trop extensibles, elles sont parfois complexes d’utilisation donc inopérantes dans un contexte d’accident réel.

4 - Les bâtons

Les bâtons font partie intégrante du matériel de sécurité en randonnée hivernale. Ils permettent de s’équilibrer, de sonder la neige en progressant, de mesurer l’inclinaison d’une pente ou de supporter une bâche ou d’aider au portage d’une victime.

On peut constater que les bâtons télescopiques sont fréquemment utilisés par les pratiquants. Cependant, ils peuvent présenter des inconvénients : risques de déblocages intempestifs, sections moins robustes qu’un bâton monobrin classique. Par contre, ils sont plus faciles à ranger mais cette occurrence est beaucoup moins fréquente qu’en conditions estivales.

Le choix d’une poignée étroite en plastique dur permet de réaliser efficacement des tests de résistance à l’enfoncement du manteau neigeux.

Les petites rondelles sont à proscrire car elles sont inefficaces en neige profonde.

5 - Les raquettes à neige

Les raquettes ne servent pas uniquement à ne pas s’enfoncer dans la neige pour progresser facilement en gardant les pieds au sec :

  • Munies de crampons métalliques elles permettent de ne pas glisser sur la neige dure et la glace.
  • En plastique, elles isolent du froid venu du sol par conduction.
  • Elles peuvent également servir d’ancrage dans la neige pour installer une main courante en l’absence d’autres points d’attache.
  • Munies d’une cale de montée elles permettent de s’économiser physiquement.

Les raquettes font partie du matériel de sécurité de l’encadrement. Elles doivent être solides, fiables, faciles à chausser et de surface suffisante pour porter en neige profonde.

6 - La bâche

La bâche est l’accessoire indispensable pour s’abriter en cas d’attente. Si les conditions deviennent difficiles elle permet de mettre tout ou partie du groupe au sec. En cas d’accident elle protège la victime des intempéries et évitera de potentielles complications. Les caractéristiques d’une bâche efficace pour un AMM sont :

  • Surface : 6m2 pour une ou deux personnes, 12m2 pour un petit groupe.
  • Etanche à la pluie, donc également au vent.
  • Munie d’œillets et de cordelettes ou ficelles dans les angles
  • Légère, solide et peu encombrante afin de rester en permanence dans le sac.

7 - Le téléphone portable

Il est susceptible de se décharger bien plus rapidement par temps froid. Des précautions peuvent être utiles en cas de doute :

  • charger le téléphone avant de partir
  • prévoir une deuxième batterie, un deuxième téléphone ou une charge externe – protéger le téléphone dans la zone centrale du sac.

Certains écrans tactiles ne sont pas fonctionnels par forte luminosité. D’autres ne fonctionnent pas en cas de forte humidité par températures négatives (givrage). Enfin il est généralement indispensable de quitter les gants pour faire fonctionner les téléphones modernes ce qui peut être dangereux si les conditions sont extrêmes.

Un bon téléphone de sécurité est un appareil sans écran tactile, étanche, muni de touches à pression, avec une batterie fiable. Il est stocké éteint dans le sac et n’est utilisé que pour téléphoner en cas d’urgence.

8 - L'habillement

L’habillement personnel fait parti intégrante de l’équipement de sécurité hivernal. 

  • Les chaussures doivent isoler du froid, être étanches à l’eau, permettre une respiration suffisante, être très bien crantées et montantes. La taille des chaussures doit être suffisamment large pour accepter une deuxième paire de chaussettes et une deuxième paire de semelles sans serrer le pied. Prévoir également des guêtres qui peuvent être intégrées sur certains modèles de chaussures ou de pantalon.
  • Les sous-vêtements (haut, bas et chaussettes) doivent être longs, prêts du corps et en matière synthétique ou laine. Le coton est à proscrire.
  • Un ensemble imperméable large et respirant haut et bas avec capuche est indispensable.
  • Bonnet, tour de cou et deux paires de gants ou sous gants et moufles.
  • Lunettes de soleil et masque de ski
  • Un pantalon chaud et une veste chaude de type polaire.

Remarque : Les vêtements en duvet naturel sont utiles mais ne doivent pas remplacer les éléments de la liste ci-dessus. Ils apportent du confort mais pas de sécurité car ils perdent toutes leurs qualités s’ils sont mouillés.

9 - Le sac du couchage

Le sac de couchage doit être considéré comme un matériel de sécurité car une utilisation inadaptée peut mettre en danger son utilisateur. Par ailleurs, en cas d’accident, il permet de maintenir la victime au chaud en diminuant le risque d’hypothermie dût à l’immobilisation.

La qualité isolante d’un sac de couchage est normée. Cela assure une réglementation uniforme pour les fabricants en Europe et une harmonisation des marquages :

  • Température confort : Une femme de 60kg /1.60m peut dormir en position décontractée sans avoir froid. Un homme peut dormir confortablement par température un peu plus basse.
  • Température limite confort : Un homme de 70kg/1.73m peut dormir en position de sécurité sans avoir froid. Une femme aura déjà froid à cette température.
  • Température extrême : Le sac de couchage évite de mourir de froid mais l’hypothermie est probable après 6h pour une femme.

Les sacs de couchage en plume ont un rapport poids/isolation bien meilleurs que les sacs synthétiques. Attention car cette qualité est définitivement perdue pour le reste de l’itinérance si la plume est mouillée (pluie, neige fondue, transpiration …). Cette particularité doit nous conduire à ne pas considérer le sac de couchage en plume comme un élément de sécurité à 100%.

8 - Les piles et l'énergie

Les piles électriques alimentent différents appareils en lien avec la sécurité : DVA, GPS, téléphone portable, éclairage. Il existe différents types de piles ainsi que d’autres moyens d’alimentation électrique. Il est indispensable de bien connaitre leurs avantages et leurs inconvénients en milieu hivernal.

Les piles :

  • Piles alcalines : C’est une technologie sûre. La puissance et la capacité délivrées sont moyennes. La résistance au froid est moyenne également. Les piles alcalines peuvent être de qualité variable. Les achats bon marché peuvent révéler des problèmes de connectivité rendant leur utilisation dangereuse dans un DVA.
    L’usage de piles alcalines de bonne qualité est particulièrement préconisé dans les DVA car les appareils peuvent indiquer le solde du niveau de charge de façon fiable ce qui n’est pas le cas avec les autres piles rechargeables ou non rechargeables.
  • Piles au lithium : La puissance et la capacité délivrées sont très bonnes. La résistance au froid est également excellente. De plus elles sont nettement plus légères que les piles classiques. Leur courbe de décharge ne permet pas aux DVA d’indiquer une valeur fiable. Elles sont donc préconisées pour tous les appareils sauf pour les DVA.
  • Piles salines : Cette technologie est aujourd’hui dépassée. Elles ne doivent pas être utilisées dans des appareils de sécurité à cause de leur faible capacité et de leur mauvaise résistance au froid.

Les piles rechargeables :

  • Piles rechargeables Nickel Cadmium : Technologie dépassée à cause de sa faible autonomie. Commercialisation interdite en Europe depuis quelques années.
  • Piles rechargeables Nickel-Métal-Hydrure (NiMH) : C’est la technologie la plus répandue actuellement. Leur capacité est nettement supérieur aux anciennes « Nickel Cadmium ».
  • Piles rechargeables Lithium-Ion : C’est la plus performante en termes de capacité, d’auto-décharge et de résistance au froid.

Autres dispositifs :

  • Chargeur solaire : Les chargeurs solaires adaptés à la randonnée sont de plus en plus performants. Cela devient incontournable pour la grande itinérance (plus de 3 jours). Leur efficacité reste limitée par faible luminosité.
  • Batterie accessoire : C’est un accessoire indispensable à la sécurité pour palier la décharge du téléphone portable. Ce dispositif est adaptée pour la randonnée à la journée et l’itinérance de quelques jours. Attention à la connectique qui peut limiter la compatibilité des batteries accessoires.

9 - Le réchaud

Le réchaud fait partie du fond de sac de sécurité dès que la randonnée dure plus d’une demi-journée. En complément du thermos il doit permettre de faire fondre de la neige et de chauffer l’eau obtenue pour proposer une boisson chaude ou une bouillotte en cas d’attente non prévue. Il est indispensable de prévoir la gamelle qui va avec.

L’itinérance hivernale nécessite d’apporter un soin particulier aux moyens de chauffe. Le type de carburant, la quantité de combustible, la taille des gamelles et le nombre de points chauds doivent être évalués précisément en fonction des conditions qui seront rencontrées et du type de nourriture emporté.

Le combustible :

Si les températures sont basses certains combustibles ne fonctionnent plus (certains gaz) ou ont un rendement insuffisant (alcool). Les réchauds à essence fonctionnent par températures très basses. Ils sont délicats à manipuler (danger) et dégagent une odeur désagréable.
Trois types de gaz peuvent être utilisés : Butane, propane et isobutane. Ils ont des températures d’utilisation différentes et délivrent des pressions variées :

  • Le butane reste liquide en dessous de -1°. Il n’est donc plus expulsé de la bouteille en dessous de cette température. La pression qu’il délivre baisse progressivement quand la réserve se vide. Il est donc performant quand les conditions sont chaudes mais inutilisable s’il fait froid.
  • Le propane reste liquide en dessous de -42°. Il est interdit de le stocker en intérieur à cause de sa pression importante. Sa combustion n’est pas performante par temps chaud.
  • L’isobutane reste liquide en dessous de – 11.7°. Il a l’avantage de délivrer une pression constante même si la réserve est presque vide.

Les réserves vendues dans le commerce sont des mélanges de ces trois gaz. Quelques exemples de mélanges proposés :

Température d’utilisation

  • de +15° à +35°, 80% de butane, 20% de propane, 0% d’isobutane
  • de 0° à +15°, 70% de butane, 30% de propane, 0% d’isobutane
  • de -15° à +5°, 0% de butane, 20% de propane, 80% d’isobutane
  • de -22° à -7°, 5% de butane, 25% de propane, 70% d’isobutane

Faire fondre de la neige est une opération qui demande beaucoup de temps et de carburant. Si la température extérieure n’est pas trop basse et que l’itinérance n’est pas trop longue il peut être judicieux de prévoir d’emporter une certaine quantité d’eau liquide.

L’eau issue de la fonte de la neige n’est pas exempte de micro organismes. Les intestins fragiles ne la supportent pas si elle n’est pas traitée d’une façon ou d’une autre (filtre, traitement chimique ou thermique).

Les effets de l’altitude sur la cuisine

En altitude, la pression, est moindre qu’au niveau de la mer. La température d’ébullition de l’eau n’est plus la même, elle boue à des température inférieures à 100°C. Au sommet du Mont Blanc l’eau boue à 83°C, au sommet de l’Everest à 74°C. On ne peut donc pas avoir d’eau liquide à une température supérieure à cette dernière.

10 - Matériel complémentaire

  • La trousse de secours habituelle peut être renforcée par la présence de crème solaire, de stick à lèvres, de chaufferettes.
  • Quelques accessoires vestimentaires supplémentaires peuvent être prévus pour les personnes non averties de votre groupe, imprudents ou mal équipés : lunettes de soleil, gants, bonnets, chaussettes sèches, tour de coup.
  • Le kit d’allumage de feux prend tout son sens en hiver. En cas d’attente prolongée imprévue il apporte plus que du confort : il prévient de l’hypothermie. Des allumettes tout temps et une bougie chauffe plat font parfaitement l’affaire. Il existe d’autres solutions performantes. Attention aux briquets à gaz qui ne fonctionnent pas par grand froid.
  • Le thermos est également un très bon moyen de prévenir l’hypothermie en cas d’immobilisation par temps froid. Si l’état du blessé ne lui permet pas de boire pour se réchauffer, la boisson chaude peut être transférée dans une poche à eau pour servir de bouillotte.
  • Matelas en mousse : Il est prudent de prévoir un matériau pouvant isoler le blessé contre le froid venu du sol par conduction. L’idéal et de disposer d’un matelas en mousse recouper afin de ne pas être trop encombrant. A défaut un grand sac à dos et des couches de vêtements feront l’affaire.
  • La trousse de réparation habituelle pourra être utilement renforcée pour faire face à la casse mécanique des raquettes : couteau multi-outils, bande adhésive, vrille ou poinçon, ficelle et cordelette, paraffine feront face à la plupart des problèmes rencontrés.
  • Des sacs étanches légers de type « sac poubelle » pour garantir l’isolation du matériel qui doit être tenu au sec. Des sacs plastiques permettent également de garder les pieds au sec dans des chaussures trempées.

11 - Installer un bivouac

Pour installer son bivouac, pour choisir son emplacement, il faut se poser les mêmes questions que pour sa tenue vestimentaire :

De quoi veut-on se protéger ? de la pluie ? de l’air froid ? de vent dominant ? des chutes de neige ? de la brise de pente ? du rayonnement nocturne ? de l’humidité ? du froid du sol ?

  • se protéger de l’air froid : en l’absence de vent, l’air froid, plus dense, va s’accumuler dans les zones creuses, les dépressions. Ces pièges à froid sont à éviter en s’installant sur les croupes. Cette précaution est inutile si l’air est brassé par le vent.
  • se protéger du vent dominant : si le temps est venteux, éviter les crêtes et les cols et préférer les zones boisées. Choisir le versant sous le vent. Si le vent est fort ou si la forêt est en mauvais état, une forêt jeune ou une lande bien développée sont alors moins dangereuses.
  • se protéger des chutes de neige : la forêt. Le pied d’un épicéa aux branches tombantes est idéal
  • se protéger de la brise de pente : en l’absence de vent dominant, une brise de pente nocturne descendante s’installe généralement. L’air froid des sommets, plus dense, glisse lentement vers la plaine en courant au ras du sol. Prendre la précaution de s’installer juste en aval d’un obstacle, rocher, arbre ou son sac.
  • se protéger du rayonnement nocturne : si le ciel est dégagé le rayonnement va s’installer et faire perdre beaucoup de chaleur à toutes les surfaces exposées directement au ciel. Un couvert forestier épais, une bâche ou une couverture de survie suffiront à protéger efficacement du rayonnement nocturne
  • se protéger de l’humidité : il faudra apporter un soin particulier à l’aération de l’espace réservé au couchage. Un sur-sac de couchage ou un abri à neige sans aération peuvent rapidement se transformer en piège à humidité.
  • se protéger du froid du sol : c’est par la conduction au niveau du sol que se perd le plus de chaleur en l’absence de vent. Une couverture de survie posée sur la neige ou au sol est inefficace pour se protéger de la conduction. Seul un matelas épais va garantir une isolation correcte. Attention aux matelas auto-gonflants s’ils contiennent trop d’humidité suite aux gonflements répétés à la bouche. L’humidité va geler.

Mesurer l'inclinaison de la pente avec ses bâtons

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