biodiversité et écosystème
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Biodiversité et écosystème

Biodiversité et écosystème

  • Biodiversité : La biodiversité est la diversité des espèces, la diversité génétique au sein des espèces, mais aussi la diversité des écosystèmes dans lesquels elles prennent place
  • Ecosystème : Unité écologique fonctionnelle douée d’une certaine stabilité, constitué par un ensemble d’organismes vivants (biocénose) exploitant un milieu naturel déterminé (biotope). Cette notion intègre également les interactions entre des espèces entre elles et avec leur milieu de vie (on parle de micro-écosystème pour un tronc d’arbre pourrissant, de macro-écosystème pour un océan). Un écosystème en état de marche comprend quatre catégories de constituants fondamentaux : l’inorganique, les producteurs, les consommateurs, les décomposeurs.
  • – L’inorganique :  c’est l’ensemble des ressources énergétiques (lumière solaire, chaleur, énergie chimique) et des composantes chimiques, d’origine minérale ou organique, qui y circulent sans cesse au travers de cycles plus ou moins complexes.
  • – les producteurs : c’est l’ensemble des organismes capables d’intégrer l’énergie dans le système, en synthétisant de la matière organique à partir d’éléments minéraux tels les végétaux chlorophylliens (feuille, algues et phytoplancton), qui emmagasinent l’énergie solaire en énergie chimique nutritive ou encore les bactéries Notrosomonas (tirent leur énergie de la chimiosynthèse) qui accumulent de l’énergie en oxydant des substances inorganiques.
  • – les consommateurs : c’est l’ensemble des êtres qui, ne pouvant tirer directement leur énergie dans l’inorganique, la tirent des autres êtres vivants : tels les herbivores (consommateurs primaires) qui mangent des végétaux chlorophylliens ; les carnivores (consommateur secondaires ou prédateurs) qui dévorent et contrôlent les populations d’herbivores ; les carnassiers (consommateurs tertiaires ou superprédateurs) qui capturent des petits carnivores ; des parasites qui exploitent indifféremment les uns et les autres.
  • – les décomposeurs : c’est l’ensemble des organismes qui désassemblent l’organique en ses composants inorganiques. Ils assurent ainsi le recyclage des éléments minéraux constituants des molécules vivantes. Leur rôle est indispensable. On les classe en : détritivores (charognards (vautours par ex.), saprophages (vers de terre), coprophages (bousiers)) et les transformateurs qui parachèvent le travail des détritivores (bactéries, champignons).

Tout écosystème est un système ouvert, c’est à dire qu’énergie et matière s’en échappent constamment ; si elles ne sont pas renouvelées, l’écosystème meurt.

  • Biotope : territoire occupé par une biocénose. Ensemble des facteurs physiques, chimiques et climatiques relativement constants, constituant l’environnement de cette biocénose. C’est la composante non vivante d’un écosystème et renfermant des ressources suffisantes pour assurer le développement et le maintien de la vie.
  • Biocénose : Groupement d’êtres vivants(plantes, animaux) vivant dans des conditions de milieu déterminées et unis par des liens d’interdépendance. Le terme recouvre à la fois l’ensemble des communautés, la répartition de leur espèces et leurs inter-relations. C’est un groupement relativement uniforme d’aspect et de composition, sa structure est définie. Les populations d’une biocénose vivent ensemble de façon ordonnée et on comme des organismes distribués au hasard, et les organismes sont répartis dans l’espace de manière à utiliser au mieux les conditions offertes par le milieu. Elle est constituée par la totalité des êtres vivants peuplant un écosystème donné. Pour les plantes, on parle d’associations végétales, pour les animaux de zoocénoses, pour les insectes d’entomocénoses.
  • Couloir écologique : espace permettant le transit des animaux sur leur domaine vital.
  • Domaine vital : c’est l’espace dans lequel un individu accomplit toutes les activités nécessaires à son cycle vital (alimentation, repos, reproduction, transit).
  • Aire de répartition : zone géographique à l’intérieur de laquelle une espèce peut être rencontrée. Pour des animaux migrateurs, elle est divisée en aire d’hivernage et en aire de nidification, séparées.
  • Territoire : espace exclusif dans lequel un individu, un couple ou un groupe social se reproduit et ne tolère la présence d’aucun autre individu de sa propre espèce. Il est, en général, délimité par des marques odorantes, des émissions de cris ou des manifestation visuelles.
  • Climax : groupement vers lequel tend la végétation d’un lieu dans des conditions naturelles constantes, en l’absence d’intervention de l’homme.. Sa structure dépend étroitement des facteurs climatiques et de la nature du sol. On estimait, autrefois, que le climax représentait l’état d’équilibre idéal d’un écosystème contenant le maximum de biomasse (masse de matière vivante dans un écosystème) possible et offrant la plus grande complexité possible compte tenu des conditions extérieures. Cette notion est aujourd’hui contestée, car on sait que les écosystèmes se réajustent sans cesse et palpitent selon de grands rythmes.  C’est un état qui est temporaire.

Source : « Le Guide illustré de l’Ecologie » de Bernard Fischesser et Marie-France Dupuis-Tate – ed. Delachaus et Niestlé